SABIN BALASA
Impression dévorante,
Impression dévorante, saisissant ma solitude,
Entre mon ventre et ma gorge nouée… Un cœur engorgé.
Heureuse dans l’irréel, le trou noir est mon prélude.
Une lumière s’ébouriffe sous une lune ardente,
Dévoilant le lourd secret de l’aurore boréale
Qui s’effile et s’étiole de son plein gré…Perdante.
Se fondre ainsi dans le néant, semant du pollen noirci.
Les abeilles s’immunisent contre le vent défaillant,
S’efforçant de butiner et d’hiberner sans asphyxie.
Créer des racines, échevelées, ne sert qu’à autrui.
La bienveillance est de mise mais hélas, inutile,
Impuissante… La souffrance glisse dans le puits…
06/02/2014